
Le chiffre 13
De nombreuses personnes craignent le nombre treize et tentent de l’éviter. Souvent, la numéro treize sur les rangés d’avion, sur la porte des chambres des hôtels et sur les pancartes indiquant le nombre des rues sont absentes dans notre environnement. Pourquoi dit-on que ce fameux nombre porte malheur? Plusieurs phénomènes dans les domaines religieux et mathématiques semblent fournir une explication réfléchie liée au caractère mystérieux de ce chiffre.
En premier lieu, beaucoup de superstitions sont reliées au nombre treize parce que mathématiquement, ce dernier se classifie comme un nombre bancal, c’est-à-dire un entier premier. Il suit le nombre douze qui symbolise l’accomplissement absolu de l’oeuvre achevée. Par exemple, on retrouve douze mois dans l’année, douze signes du zodiaque, douze dieux dans l’Olympe, etc. Quant à l’entier treize, les grecs et les romains croient qu’il a détruit le chiffre le précédant qui demeure synonyme à de la perfection. Enfin, la superstition concernant le nombre treize peut être clarifiée par des explications mathématiques.
En deuxième lieu, de nombreuses croyances craintives tournent autour du nombre treize parce que dans la religion chrétienne, ce code est associé à Judas, le treizième apôtre présent au dernier repas de Jésus. Celui-ci a trahi son maître et l’a conduit à la mort par crucifixion. Le nombre treize peut donc se comparer aux malheurs et aux souffrances de Jésus. À cause de cette mauvaise réputation, on craint souvent la présence de ce nombre mal-vu. Par exemple, il faut éviter de trouver treize personnes à la même table afin d’échapper aux malheurs. Finalement, la crainte du nombre treize s’associe souvent avec la peur et la haine envers le malin treizième apôtre, Judas.
Pour conclure, bon nombre de personnes sont persuadées que le nombre treize est synonyme de malheur parce que dans la religion chrétienne, il représente la mort de Jésus et dans le domaine des mathématiques, ce nombre est considéré comme l’imperfection. Toutefois, le chiffre treize peut-il réellement être considéré comme une explication raisonnable de certains malheurs de notre vie?

Les 13 dieux olympiens
Il fut un temps où les douze dieux olympiens n’étaient pas douze, mais treize. Les sept dieux et les six déesses vivaient heureux et résidaient en paix sur le sommet du mont Olympe. Hadès, le treizième à être qualifié olympien, était le plus aimé par les hommes. Il descendait souvent sur Terre pour tenir compagnie aux vieillards, pour offrir de l’or aux pauvres ou pour jouer avec les enfants seuls. En voyant Hadès tant apprécié chez les humains, les douze autres dieux et déesses, verts de jalousie, planifiaient de l’exclure du groupe.
Un jour tout comme les autres, Hadès descendit sur Terre et amena avec lui un gros sac rempli d’or et d’argent pour les distribuer aux pauvres. Après une journée remplie de joie et d’émotions, Hadès revint avec son sac vide au Mont Olympe. Cependant, lorsqu’il arriva devant la porte de garde, il découvrit que la barrière était fermée par un arc ensorcelé.
Intrigué, il appela à haute voix pour de l’aide. Après un moment d’effort inutile, il se rendit compte que les dieux et les déesses l’avaient abandonné. Se sentant trahi, Hadès retourna sur Terre, où demeuraient ses vrais amis et compagnons.
Une fois retourné dans le monde des humains et étant accueilli chaleureusement par tous, Hadès était plus heureux que jamais. Comparée à la vie luxueuse rempli de mystères, il préfèrait la vie humaine ordinaire et simple.
En réalisant que Hadès vivait encore mieux sur Terre que dans le ciel, les Olympiens, morts de jalousie, descendirent tous sur Terre un soir. La vie de Hadès n’est plus jamais la même. Le matin, lorsque ce dernier se réveilla, entouré de diables qui hurlaient des cris de morts, il réalisa qu’il n’était nulle part d’autre qu’en enfer. Le treizième dieu ne savait pas ce qu’il avait fait de mal pour recevoir une telle conséquence. Il pleura de désespoir et de tristesse, en maudissant les autres dieux et déesses qui avaient agit aussi impitoyablement envers lui. Diabolique, il était devenu. La haine qu’il gardait au fond de son coeur se transforma en colère, l’ancien Olympien bienveillant se changeant en véritable diable.
Auparavant, les hommes n’avaient aucune crainte envers la mort, puisque tous, étant morts, peuvent rejoindre Hadès dans le ciel. Toutefois, à présent, ils sont condamnés en enfer par ce dernier, maintenant le gardien des morts. «Le treizième dieu est le diable!»
La nouvelle s’est vite propagée et en peu de temps, tous les humains sur Terre l’ont su. Du côté des Olympiens, il n’y a jamais eu un treizième dieu après le malchanceux Hadès.
La peur envers le treizième dieu s’est peu à peu transformée en la crainte du nombre treize chez les humains. Ce chiffre, demeuré maléfique et malchanceux, hante encore les humains aujourd’hui.